• Les neurosciences

    Les neurosciences

     

    "La dyscalculie développementale (pathologie) n'existe pas" Jean-Paul FISCHER (2009)

    Jean-Paul FISCHER (Professeur en psychologie du développement à Nancy) publie dans la revue professionnelle ANAE (Approche Neuropsychologique des apprentissages chez l'Enfant) N° 102 en juin 2009, les conclusions d'une quinzaine de chercheurs, dont Michel VIGIER, Président API nationale."La dyscalculie développementale n'existe pas en tant que trouble (pathologique) d'une réelle importance, sa prévalence étant inférieure à 1 %.

    Le succès dans l'apprentissage et la remédiation serait donc accessible à tous les élèves.

    Pour en savoir plus suivez le lien La dyscalculie n'existe pas

     

    "Le doute et la conscience" de Johann FAHRENFORT (2013)

    Les conclusions des expériences de Johann FARHENFORT (chercheur à l'Université d'Amsterdam) vont remettre en cause la diversité des présentations mathématiques qui, année après année, au lieu d’être un enrichissement pour l’apprenant fragile, serait en fait, une déstabilisation permanente lorsque la notion n'est pas définitivement acquise.

    Pour une compréhension et une mémorisation optimale chez tous les élèves, une présentation stabilisée de chaque notion serait la solution.

    Pour en savoir plus consultez les liens Dans le doute la conscience s'abstient et La conscience face à la perception

     

    "Intuition ou raisonnement" de Olivier HOUDÉ (2014)

    Olivier HOUDÉ (Spécialiste du développement de l'intelligence chez l'enfant et des apprentissages), démontre que l’intuition (système 1 de KAHNEMAN) est peu compatible avec le raisonnement logique (système 2 de KAHNEMAN); Olivier HOUDÉ  complète avec le système 3 « exécutif » ou de « résistance cognitive » qui doit inhiber le premier pour commander au second. Sa conclusion est claire : « La pédagogie doit viser le système 3, dans son rôle exécutif 1», vicariance entre S1 et S2, mais surtout primauté du raisonnement logique, S2, à la place de l'intuition, S1.

    Le plus souvent nous pensons trop vite, cédant à nos intuitions et à des réponses impulsives plutôt que de prendre le temps de réfléchir correctement. Il faut bloquer le système intuitif pour privilégier le raisonnement.

    Pour en savoir plus suivez le lien Le raisonnement

     

    "Le cerveau monotâche"d'Étienne KOECHLIN(2010)

    Étienne KOECHLIN (Directeur de laboratoire en neurosciences cognitives) montre expérimentalement que le cerveau fonctionne en monotâche. Une tâche est prise en charge par le lobe gauche, puis 5/1000 de seconde après, une deuxième tâche peut être prise en charge par le lobe droit. Au- delà, une troisième tâche, par exemple, prendra la place de l'une ou l'autre des tâches précédentes.

    Un petit énoncé de mathématiques de deux lignes d'une situation de la vie, débouchant sur une multiplication, une division ou une proportionnalité plus généralement, c'est au moins 23 paliers d'abstraction qui devront être vérifiés ou validés dans l'ordre et même, 864 solutions possibles. Ce qui veut dire que dans le cadre du fonctionnement monotâche du cerveau la résolution d’un exercice de maths n'est, normalement, pas envisageable : il faudrait passer en revue chacune des étapes et pour un seul exercice, l'heure n'y suffirait pas.

    Il faut tenir compte de ce fonctionnement du cerveau dans le processus de raisonnement.

    Pour en savoir plus suivez le lien Le cerveau monotâche

     

    "Le fonctionnement par défaut du cerveau" de Marcus RAICHLE (2010)

    Marcus RAICHLE (Professeur de radiologie et neurologie à l'école de médecine de l'Université de Washington) réalise à l'IRM fonctionnel de multiples expériences, il est démontré que des réseaux cérébraux sont activés de façon presque identique, que le sujet soit au repos, les yeux fermés ou qu'il reçoive une stimulation visuelle. Le cerveau est « en mode par défaut ».

    Qu'est-ce que le cerveau d'un élève peut bien préparer avant la présentation sous forme d'un énoncé verbal, écrit ou oral, d'une situation mathématique de la vie prise parmi… une infinité d'autres situations ? Rien, bien sûr, sauf à reproduire un exercice étudié la veille.

    Des outils standards permettraient d'utiliser ou de valoriser ces fonctions préparatrices des perceptions ou des actions commandées par le cerveau.

     Pour en savoir plus consultez les liens Un cerveau jamais au repos et La volonté d'agir est-elle libre ?

     

    Pour en savoir plus et consulter toutes les références bibliographiques, lire l'article de Michel VIGIER

      QUEL MODELE POUR UN SOCLE COMMUN ACCESSIBLE A TOUS ?